(recette de Jenny)
Si
vous aimez le soufflé au fromage, vous aimerez le pain de Namur : c’est un
soufflé au fromage cuit dans un moule à savarin et servi avec une sauce
béchamel aux champignons. La sauce peut être préparée d’avance. On en verse une
partie au milieu du soufflé, le reste est servi en saucière.
Appareil à soufflé:
60 gr de beurre
60 gr de farine (3 c.à.s.)
½ litre de lait
6 œufs (blancs et jaunes séparés)
100 gr de fromage râpé
Sel, poivre, noix muscade
Sauce d’accompagnement:
300 gr de champignons de couche lavés et émincés
Béchamel assez liquide faite avec: 30 gr de beurre 30 gr de farine ½ litre de lait sel, poivre, noix muscade
30 gr de beurre
2 cuillerées à soupe de crème fraîche
Préparer
le soufflé de la façon habituelle :
Préparer
un roux avec le beurre et la farine. Faire fondre doucement le beurre puis
jeter en pluie la farine. Dès que la farine mousse incorporer le lait froid.
Bien mélanger et laisser cuire à feu très doux quelques minutes. Ajouter sel,
poivre et noix muscade.
Hors
du feu incorporer les jaunes d’œuf et le fromage à la béchamel.
Laisser
tiédir le mélange. Battre en neige ferme les blancs avec une pincée de sel.
Ajouter alors le mélange précédent aux en les soulevant délicatement.
Mettre
à préchauffer le four.
Beurrer
un moule à savarin et le saupoudrer de chapelure. Y verser l’appareil à soufflé
et placer dans un bain-marie au four (si on ne dispose pas d’un grand plat creux, on peut placer le moule dans la plaque du four, la lèche-frites où l’on
versera 1 cm d’eau) et faire cuire (thermostat 5-6) pendant 45’ (il demande une
cuisson un peu plus longue que le soufflé habituel). Démouler et servir avec la
sauce au milieu.
Préparation
de la sauce :
Faire
sauter les champignons émincés dans le beurre et les laisser cuire 10’.
Préparer
à part la 2ème béchamel, assez liquide. Au besoin ajouter un peu de
lait. Incorporer les champignons à la béchamel. Vérifier l’assaisonnement. Au
moment de servir ajouter la crème fraîche.
Le pain de Namur était une spécialité d’une amie originaire du Nord et
qui s’était installée en Auvergne après son mariage. Était-ce parce qu’elle
avait fait une école hôtelière, toute jeune encore elle avait déjà une
incroyable maîtrise de la cuisine, du temps, des techniques. Les dîners chez eux
étaient mémorables et me donnaient bien des complexes ! Ce qui était formidable
c’était aussi la gentillesse avec laquelle elle partageait ses recettes.
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