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J’ai connu, comme tout un chacun, quelques « ratages » mémorables, dont je me serais volontiers dispensée sur le coup, mais qui ont été des leçons utiles et pas seulement d’humilité. J’ai, depuis, appris que la meilleure façon de faire plaisir à ses invités c’est de préparer pour eux des plats que l’on maîtrise.

Ce blog mettra à disposition des visiteurs mon « fonds de roulement » de recettes. C’est une cuisine familiale, une cuisine bourgeoise. Des nombreuses recettes sont « héritées » de mes amis et relations, d’autres sont des mises au point à partir de celles proposées pour un même plat dans différents livres de cuisine. Quant aux premières, je ne manque jamais de demander, noter et essayer les plats qui m’ont séduite et il est rare que celui ou celle qui a fait l’effort de préparer à votre intention une de ses spécialités refuse de livrer ses secrets. Cela fait une mosaïque de plats qui finissent par enrichir votre livre de cuisine et vous fait vous remémorer, chaque fois que vous le préparez, celui ou celle à qui vous le devez. Les secondes résultent souvent de l’envie de reproduire un plat dégusté au restaurant.

Pour avoir envie de faire une recette il faut, d’emblée, avoir une idée du travail à faire. Là où cela semble utile, j’essaierai de faire une synthèse pour en faciliter l’approche. Il sera utile également de préciser ce qui peut être déterminant pour la réussir et son applicabilité dans un autre contexte. Car, si la cuisine est, pour certains, de la créativité, de l’inventivité, ce qui fait le succès d’un plat c’est la maîtrise d’une méthode, d’un principe.

Et la créativité ? Eh bien, laissons-la aux chefs. Leurs années de formation et d’apprentissage, à l’ombre de plus savants qu’eux, leur ont permis de comprendre et maîtriser la technique, d’acquérir le tour de main. Ce n’est qu’une fois les fondamentaux acquis, qu’ils peuvent se permettre de laisser libre cours à leur inventivité.

Je ne crois pas à la cuisine intuitive. Si, parfois, elle donne des résultats intéressants, l’improvisation est mauvaise conseillère. Et vos invités sont trop bien élevés pour vous dire quand vous avez raté votre « invention ». La bonne cuisine exige la connaissance de certains principes de base, de la rigueur et de la pratique. Ces mêmes principes pourront être appliqués pour varier ses préparations presque à l’infini.

Il faut ainsi comprendre les rôles respectifs des ingrédients dans votre préparation et savoir user à bon escient de ceux qui servent à diluer, à lier, à alléger, etc.

À vos fourneaux !

jeudi 7 mars 2013

CARROT CAKE


Préparation : 20 min - Cuisson : 35 min

Ingrédients (pour 6/8 personnes) :


-      4 œufs
-      150 g de sucre
-      2 c.à.s. de miel
-      1 c.à.c. de cannelle en poudre
-      ½ c.à.c. de cardamone en poudre
-      1 cuillère à café d'extrait de vanille
-      3 c.à.s. de noix de coco râpée
-      2 c.à.s. d’alcool de poire ou de prune
-      5 c.à.s. d’huile
-      6 c.à.s. de farine
-      1 sachet de levure chimique
-      500 gr de carottes râpées

        Préparation: 

Pour un meilleur résultat : mélangez les ingrédients avec un robot.
Verser dans le bol du robot les 4 œufs entiers, le sucre, le miel, la noix de coco et les épices. Bien mélanger puis ajouter petit à petit la liqueur et l’huile. Incorporer alors la farine et la levure chimique et mélanger jusqu’à obtention d’une pâte lisse. Ajouter enfin les carottes râpées et mélanger longuement.
Préchauffez le four (180°C-thermostat6).
Beurrez puis farinez légèrement un moule à cake ou bien chemisez-le avec une feuille de silicone.
Versez la préparation dans le moule et enfournez pendant 35 min environ (180°C-therm.6). Si le gâteau commence à brunir diminuez le four ou couvrez le gâteau avec une feuille d’aluminium.
Le gâteau doit être bien gonflé, et ferme au toucher. Lorsque vous enfoncez une lame de couteau, elle doit ressortir sèche.
Laissez tiédir le gâteau dans le four éteint. Attendez au moins 30 min. avant de le démouler.

Ce cake est le résultat de nombreux essais après qu’Annie, la très gourmande, nous en ait apporté d’un voyage à Paris. Il était moelleux, gonflé, parfumé, délicat… J’ai cherché des recettes qui se prétendaient celle du « véritable carrot cake ». Les proportions ne me convenaient pas, ce n’était pas cela. Finalement, en ajustant ici et là, je suis arrivée à un résultat très satisfaisant et, le plus étonnant est que, comme la plupart des cakes, il faut, - grosso modo - une base de 4/4… Quantité équivalente d’œufs, sucre, matière grasse et farine… Le reste c’est pour parfumer (épices, alcool) ou alléger (carottes râpées, noix de coco).  

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