BIENVENUE

J’ai connu, comme tout un chacun, quelques « ratages » mémorables, dont je me serais volontiers dispensée sur le coup, mais qui ont été des leçons utiles et pas seulement d’humilité. J’ai, depuis, appris que la meilleure façon de faire plaisir à ses invités c’est de préparer pour eux des plats que l’on maîtrise.

Ce blog mettra à disposition des visiteurs mon « fonds de roulement » de recettes. C’est une cuisine familiale, une cuisine bourgeoise. Des nombreuses recettes sont « héritées » de mes amis et relations, d’autres sont des mises au point à partir de celles proposées pour un même plat dans différents livres de cuisine. Quant aux premières, je ne manque jamais de demander, noter et essayer les plats qui m’ont séduite et il est rare que celui ou celle qui a fait l’effort de préparer à votre intention une de ses spécialités refuse de livrer ses secrets. Cela fait une mosaïque de plats qui finissent par enrichir votre livre de cuisine et vous fait vous remémorer, chaque fois que vous le préparez, celui ou celle à qui vous le devez. Les secondes résultent souvent de l’envie de reproduire un plat dégusté au restaurant.

Pour avoir envie de faire une recette il faut, d’emblée, avoir une idée du travail à faire. Là où cela semble utile, j’essaierai de faire une synthèse pour en faciliter l’approche. Il sera utile également de préciser ce qui peut être déterminant pour la réussir et son applicabilité dans un autre contexte. Car, si la cuisine est, pour certains, de la créativité, de l’inventivité, ce qui fait le succès d’un plat c’est la maîtrise d’une méthode, d’un principe.

Et la créativité ? Eh bien, laissons-la aux chefs. Leurs années de formation et d’apprentissage, à l’ombre de plus savants qu’eux, leur ont permis de comprendre et maîtriser la technique, d’acquérir le tour de main. Ce n’est qu’une fois les fondamentaux acquis, qu’ils peuvent se permettre de laisser libre cours à leur inventivité.

Je ne crois pas à la cuisine intuitive. Si, parfois, elle donne des résultats intéressants, l’improvisation est mauvaise conseillère. Et vos invités sont trop bien élevés pour vous dire quand vous avez raté votre « invention ». La bonne cuisine exige la connaissance de certains principes de base, de la rigueur et de la pratique. Ces mêmes principes pourront être appliqués pour varier ses préparations presque à l’infini.

Il faut ainsi comprendre les rôles respectifs des ingrédients dans votre préparation et savoir user à bon escient de ceux qui servent à diluer, à lier, à alléger, etc.

À vos fourneaux !

samedi 23 mars 2013

LE GÂTEAU AU CHOCOLAT DE DANIEL

Ce gâteau est une recette de famille : LE gâteau de mon beau-père mais amélioré par mon mari ! Il a supprimé fécule et poudre d’amandes de la recette initiale. Le résultat est extrêmement fin : croustillant à l’extérieur, moelleux à l’intérieur. Il le prépare dans un moule à savarin, ce qui assure une cuisson homogène. La simplicité de ce gâteau va de pair avec sa légèreté. Parmi tous les « fondants », « moelleux » et autres gâteaux au chocolat que j’ai pu déguster ici et là, c’est le seul que je trouve sans défaut. Chaque bouchée est une fête.

Ingrédients

  • 120 grammes  de chocolat (à 70 % de cacao) (i.e. 1 tablette + 2 carrés)
  • 60 gr de beurre ramolli,
  • 120 gr de sucre en poudre :
  • 3 Œufs
Casser en morceaux le chocolat et le placer dans un bol. Verser dessus 1 tasse d’eau bouillante et laisser reposer environ 1 minute. Incliner le bol sur l’évier pour égoutter le chocolat (s’il reste un petit peu d’eau ce n’est pas important. Cette façon de le ramollir évite de le faire cuire et donc durcir).
Ajouter le beurre et travailler à la spatule. Incorporer le sucre en poudre, puis les jaunes d’œufs que l’on aura séparé délicatement des blancs. Mélanger soigneusement.
Battre les blancs en neige - en ajoutant une pincée de sel - et mélanger délicatement les deux préparations. On incorpore le mélange au chocolat dans les blancs en neige (jamais dans l’autre sens). Cependant, comme la crème au chocolat est plus épaisse, on l’allège d’abord en y incorporant une cuillerée à soupe de blancs, puis on verse le tout dans les blancs en soulevant la cuillère pour ne pas casser les blancs.
Mettre à préchauffer le four.
Étendre la réparation sur une tourtière beurrée et faire cuire 18 minutes à four doux. Vérifier que le couteau sort humide mais propre. Démouler dès la sortie du four en le renversant dans un plat.
Les amateurs de chocolat l’aimeront tel quel. Il se suffit à lui-même. Je conseille aux irréductibles de la crème anglaise pour l’accompagner, de l’essayer avec de la menthe fraîche.
La crème anglaise parfumée à la menthe suppose simplement d’avoir une bonne poignée de feuilles de menthe fraîche. Après avoir soigneusement lavé les feuilles de menthe, on les éponge dans du papier absorbant et on les met dans le lait destiné à la préparation de la crème anglaise que l’on met à chauffer. À l’ébullition on le retire du feu et on laisse infuser la menthe 15’. On passe le lait et on procède à l’élaboration de la crème anglaise (pour 1 litre de lait : 4  jaunes d’œuf, 150 gr de sucre) en se souvenant qu’elle ne doit pas bouillir !

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