BIENVENUE

J’ai connu, comme tout un chacun, quelques « ratages » mémorables, dont je me serais volontiers dispensée sur le coup, mais qui ont été des leçons utiles et pas seulement d’humilité. J’ai, depuis, appris que la meilleure façon de faire plaisir à ses invités c’est de préparer pour eux des plats que l’on maîtrise.

Ce blog mettra à disposition des visiteurs mon « fonds de roulement » de recettes. C’est une cuisine familiale, une cuisine bourgeoise. Des nombreuses recettes sont « héritées » de mes amis et relations, d’autres sont des mises au point à partir de celles proposées pour un même plat dans différents livres de cuisine. Quant aux premières, je ne manque jamais de demander, noter et essayer les plats qui m’ont séduite et il est rare que celui ou celle qui a fait l’effort de préparer à votre intention une de ses spécialités refuse de livrer ses secrets. Cela fait une mosaïque de plats qui finissent par enrichir votre livre de cuisine et vous fait vous remémorer, chaque fois que vous le préparez, celui ou celle à qui vous le devez. Les secondes résultent souvent de l’envie de reproduire un plat dégusté au restaurant.

Pour avoir envie de faire une recette il faut, d’emblée, avoir une idée du travail à faire. Là où cela semble utile, j’essaierai de faire une synthèse pour en faciliter l’approche. Il sera utile également de préciser ce qui peut être déterminant pour la réussir et son applicabilité dans un autre contexte. Car, si la cuisine est, pour certains, de la créativité, de l’inventivité, ce qui fait le succès d’un plat c’est la maîtrise d’une méthode, d’un principe.

Et la créativité ? Eh bien, laissons-la aux chefs. Leurs années de formation et d’apprentissage, à l’ombre de plus savants qu’eux, leur ont permis de comprendre et maîtriser la technique, d’acquérir le tour de main. Ce n’est qu’une fois les fondamentaux acquis, qu’ils peuvent se permettre de laisser libre cours à leur inventivité.

Je ne crois pas à la cuisine intuitive. Si, parfois, elle donne des résultats intéressants, l’improvisation est mauvaise conseillère. Et vos invités sont trop bien élevés pour vous dire quand vous avez raté votre « invention ». La bonne cuisine exige la connaissance de certains principes de base, de la rigueur et de la pratique. Ces mêmes principes pourront être appliqués pour varier ses préparations presque à l’infini.

Il faut ainsi comprendre les rôles respectifs des ingrédients dans votre préparation et savoir user à bon escient de ceux qui servent à diluer, à lier, à alléger, etc.

À vos fourneaux !

mercredi 6 mars 2013

CASSOLETTE DE MOULES AUX GIROLLES

Pour 4 cassolettes:
  • - 1 Kg de moules de bouchot
  • - 300 gr de girolles
  • - 1 échalote
  • - 1 verre de vin blanc sec
  • - Ciboulette, cerfeuil.
Pour le beurre blanc crémé :
  • - 3 échalotes
  • - 1 verre de vin blanc sec
  • - 3 c.à.s. de vinaigre de vin blanc
  • - 2 c.à.s. de crème fraîche
  • - 50 gr de beurre
Faire fondre un morceau de beurre avec 1 échalote hachée. Mouiller avec 1 verre de vin blanc sec et ajouter les moules. Couvrir et laisser environ 10’ à bon feu pour les faire ouvrir. Les retirer de leurs coquilles et réserver au chaud. Filtrer le jus.

Laver les girolles dans plusieurs eaux et les faire sauter dans un peu de beurre.

Dans le récipient où on a fait ouvrir les moules, préparer un beurre blanc crémé : émincer finement les échalotes et les jeter dans la casserole avec 3 c.à.s. de vinaigre de vin blanc et 3 c.à.s. de jus des moules. Faire réduire jusqu’à évaporation presque complète du liquide. Ajouter alors 2 c.à.s. de crème fraîche. Refaire réduire puis commencer à incorporer le beurre (50 gr) en fouettant sur feu modéré. Saler et poivrer.

Dresser les moules dans des cassolettes avec les girolles. Napper avec la sauce et saupoudrer avec la ciboulette finement ciselée et le cerfeuil haché. Servir chaud.


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